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Actualités

BILAN DE LA SAISON 2021

… Parce qu’on ne veut pas vous mentir, et que tout n’est pas toujours tout rose au MOUTON QUI DIT NON ;

… Parce que nous aussi, nous avons nos petites réussites, mais aussi nos échecs ; 

… Parce que la réalité au potager, c’est que nous sommes dépendants du temps, des précipitations, des « nuisibles », etc…

… Parce que lorsqu’on fait le choix du « zéro traitement » (même ceux utilisés en agriculture biologique, comme la bouillie bordelaise qui abime les sols et gorge les légumes de cuivre, nocif à trop haute dose dans l’organisme), on s’expose à des pertes ;

… Parce que nous nous documentons, mais aussi nous expérimentons, et que dans toute expérience, il y a un risque de se planter (mais c’est en se plantant que l’on devient cultivé !)…

Pour toutes ces raisons, voici, sans tricher, le bilan de la saison 2021 !!!

LES AMENAGEMENTS

Espace potager agrandi grâce aux buttes de pommes de terre de l’an passé (souvenez-vous, celles sous les arbres)





Arbres fruitiers : Bonne reprise de tous les arbres, sauf le sureau et le plaqueminier (qui est reparti du pied en dessous du greffon)



INSTALLATION

D’UNE

SERRE

Mise en place de la bâche de récupération d’eau de pluie : comme il a beaucoup plu cet été, nous n’avons pas vidé complètement la bâche, ce qui augure un remplissage optimum à la fin de l’hiver 2022 pour la saison prochaine.

LES RECOLTES AU POTAGER :

Les fèves : Bonne récolte ! Peu d’attaques de pucerons (ils étaient sur des plantes annexes que nous avions laissé se développer, afin de favoriser l’installation de coccinelles, et donc une certaine résilience). 

NB : nous allons cette année tester la mise en terre des graines en novembre car il semblerait que les plants soient moins soumis aux attaques de pucerons par la suite. Affaire à suivre !

Les petits pois : Echec total !!! Les plants sont restés tout petits, n’ont quasiment rien donné. La terre n’était pas très riche à l’endroit où nous les avions mis. Peut-être est-ce dû à cela ? Si vous avez des conseils, nous sommes preneurs !!!


Les tomates : Comme la plupart des jardiniers, nous avons subi le mildiou à cause des pluies de cet été. Nous avons donc perdu en quelques jours la quasi-totalité des plants. Seuls ceux qui étaient sous la serre ont survécu, mais nous avons fait une erreur d’appréciation, nous pensions qu’ils commençaient à être attaqués par le mildiou, donc nous avons stoppé tout arrosage que l’on pensait inutile, or les plants n’ont pas crevé, mais ont grandement pâti du manque d’eau !! 

Résultat, peu de tomates cette année (quelques bocaux de sauces tout de même mais rien par rapport à ce que cela aurait dû être…). Par contre, nous avons encore fait une petite récolte le 14 novembre, donc la serre est très intéressante à ce niveau-là !
Récolte du 14 novembre 2021

Les pommes de terre : Nous avons eu de la chance, nos plants n’ont pas attrapé le mildiou, et les pluies régulières de cet été, combinées à un buttage à l’herbe de tonte plus important que l’an dernier, ont permis une belle récolte de presque 100 kg ! De quoi être autonomes pour cet hiver !

Nous avons tout de même observé une différence de rendement selon l’état de décomposition des feuilles utilisées pour les couches carbonnées : la récolte dans les parties avec des feuilles bien compostées a été plus satisfaisante (pommes de terre plus grosses et en plus grande quantité)

Les topinambours : Pas de récolte pour cette première année ; nous laissons les plants se développer correctement, se multiplier avant de récolter. Sans doûte l’hiver prochain ! (pour rappel, on récolte les topinambours au fur et à mesure des besoins, car ils ne se conservent pas longtemps)

Les courges : Une récolte assez satisfaisante, mais certaines variétés ont toujours du mal à venir (courge bleue, luffa, spaghetti…). Les variétés qui donnent bien sont le potiron rouge vif d’Etampes, le butternut, le potimarron, la citre (ou gigerine), ainsi que des variétés hybrides (ce qui constitue un problème quand on récupère ses graines d’une année sur l’autre)

Nous sommes aussi confrontés à un problème de « place » car les courges courent au sol et envahissent beaucoup d’espace. Il faut donc que nous résolvions ce problème et trouvions un endroit propice à la culture des courges sans que cela gêne les autres cultures, ni la circulation dans le potager…

Les courgettes : Nous avions deux zones de culture, une en pleine terre en extérieur et une dans la serre. La zone dans la serre a énormément donné en tout début de saison, suivi ensuite par la zone en pleine terre. Nous avons donc eu des courgettes de toutes sortes à profusion !! J’ai tenté de mettre des soupes en bocaux, mais le résultat n’est pas concluant, ce n’est vraiment pas très bon… L’an prochain, je congèlerai des cubes de courgette pour faire les soupes en décongelant au fur et à mesure… La stérilisation de « tartinades de courgette aux graines de courge, tournesol, etc… » est par contre très sympa en bouche même après quelques mois.

Petite déconvenue fin juillet, les pieds se trouvant dans la serre ont attrapé l’oïdium, et on les a donc perdus. Ceux de l’extérieur ont eu quelques taches blanches sur les feuilles, mais ont survécu même s’ils ont ensuite moins donné.

Les poivrons, aubergines et piments : Grâce à la serre, nous avons pu avoir une récolte, certes maigre, mais une récolte tout de même de ces légumes qui demandent beaucoup de chaleur.

Nous avons fait une erreur dans la serre car nous avons laissé se développer des pieds de tomates qui ont poussé spontanément, et nous avons également laissé monter en graines de nouvelles variétés de salades. Résultat, c’est très vite devenu la jungle dans la serre, et les pieds de poivrons, d’aubergines et de piments se sont retrouvés étouffés.

Avec une meilleure gestion de l’espace dans la serre (on plante toujours trop serré, mais on essaie de se soigner !!), et avec un été plus chaud que celui que nous avons eu, on espère que le rendement sera plus important !

Les melons : Les pieds de melon ancien avaient été plantés dans la serre pour pouvoir bénéficier de plus de chaleur. Mais l’inconvénient est qu’il faut beaucoup arroser ! Autre problème que nous avons eu : les petits rongeurs semblent eux aussi adorer ce fruit juteux et sucré…

Nous allons donc tenter l’an prochain de les palisser pour qu’ils soient en hauteur, moins accessibles aux rongeurs.

Néanmoins, ceux que nous avons gouté étaient vraiment délicieux !!

Les choux : Nous les avons mis en terre beaucoup trop tard (nous avons été débordés par le travail à faire cette année… pour rappel, nous faisons tout cela en plus de nos jobs respectifs). Ils avaient donc beaucoup souffert avant même la plantation. Et les limaces se sont chargées des pieds restants… Nous ne sommes pas prêts de manger beaucoup de choux du potager cette année…



Les salades : Nous avons testé de nouvelles variétés que nous n’avions pas (batavia et roquette du Maroc), mais nous les avons laissé monter pour récupérer les graines, d’où l’invasion de la serre !!

Nous avons aussi, à deux pas de la maison, un bac en hauteur avec une variété de sucrine à couper. Double avantage de cette salade cultivée ainsi : les limaces et escargots ont plus de mal à trouver ces salades, donc moins de pertes ; et le fait d’avoir ce bac à proximité immédiate de la maison, c’est qu’on ne peut pas faire plus court comme circuit : directement du jardin à l’assiette !!!

LES ANIMAUX

Au poulailler : Nos poulettes, suite à l’attaque des renards au terrain du MOUTON QUI DIT NON, l’été 2020, avaient été rapatriées à la maison, où elles sont en totale liberté dans le jardin. Mais comme l’herbe est toujours plus verte ailleurs, que nous sommes en pleine campagne et que le terrain n’est pas clôturé, celles-ci vagabondent où bon leur semble… Résultat : certaines préféraient aller dans la paille ou le foin de notre voisin agriculteur, et nous allions à la chasse aux œufs tous les jours ! Nous avons donc très certainement perdu des œufs qui ont été mangés par des animaux sauvages (nous retrouvions souvent des coquilles vides).

Nous avons également perdu quelques poules qui ne rentraient pas le soir (fugue ou repas des renards ??)

Pour la première fois depuis de très nombreuses années que nous avons des poules, nous avons eu une invasion du poux du poulailler (poux gris d’abord dans le poulailler d’origine, puis poux rouge ensuite dans le second que nous avions construit pour nettoyer le premier).

Nous espérons en être venu à bout (je dis « espérons » car les larves peuvent apparemment survivre plusieurs mois, et les poux peuvent réapparaitre aux premières chaleurs l’année suivante…) grâce à la terre de diatomée et aux androlis (un prédateur naturel des poux du poulailler). Par précaution, au printemps prochain, nous réintroduirons des androlis en préventif…

Au niveau des poussins, nous avons investi dans une couveuse, afin de pouvoir renouveler notre « cheptel ». Cela a permis de remplacer les poules couveuses qui avaient abandonné les derniers œufs lorsque les premiers poussins sont nés. Nous avons donc 7 nouvelles poules ou coqs, (sur un total 11 naissances) pour la majorité des croisements de « Marans » (merci Batman !). Nous avons réussi à avoir une poule « nègre de soie » noire, magnifique, issue d’un autre coq de cette race ; quant aux poussins « cream legger », beaucoup plus fragiles que les autres, ils n’ont pas survécu (rejetés par les « mères » lorsque nous les avons réintroduits dans le poulailler-nursery). Nous les élèverons donc à part, séparés des autres, l’an prochain.

A gauche : Poussins nés en couveuse
A droite : Poussins nés sous les mères

Les ruches : Comme vous avez pu le voir dans la précédente vidéo, nous avons mis en place trois ruches Warré sur le terrain du MOUTON QUI DIT NON (dont un essaim offert par Frédéric IORIOL, l’apiculteur chez qui nous nous sommes fournis en abeilles, et que nous remercions encore pour son don à l’association !).

Complètement débutants dans l’expérience des ruches, nous avons été conseillés et aidés par nos amis Maurice, Francis et Tony (merci encore à eux !) et avons eu à faire notre propre expérience dans ce domaine ! Ainsi, nous avons essayé de sauver deux minis essaimages, passé des heures passionnantes à observer ces abeilles que nous chérissons tant, subi nos premières piqures, et surtout goûté nos premiers pains de miel, sortis directement de la ruche, et fait une mini récolte pour notre consommation personnelle de l’hiver (un moment magique que l’extraction du miel par pressage.)

Malheureusement, nous avons aussi eu la tristesse de perdre un essaim dans l’automne (nous ne savons pas pourquoi…)

Les Ruches 🐝

« 𝘚𝘪 𝘭’𝘢𝘣𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘢𝘳𝘢𝘪𝘴𝘴𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘶𝘳𝘧𝘢𝘤𝘦 𝘥𝘶 𝘨𝘭𝘰𝘣𝘦, 𝘪𝘭 𝘯𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘢𝘵𝘳𝘦 𝘢𝘯𝘴 à 𝘭’𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦. 𝘗𝘭𝘶𝘴 𝘥’𝘢𝘣𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴, 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘭𝘭𝘪𝘯𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘯𝘵𝘦𝘴, 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥’𝘢𝘯𝘪𝘮𝘢𝘶𝘹, 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥’𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦. » 𝐀𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐄𝐢𝐧𝐬𝐭𝐞𝐢𝐧

Voici donc le début d’une grande aventure avec nos amies les Abeilles 🐝

Au mois de mai dernier, nous nous sommes lancés dans une nouvelle aventure dont on rêvait tous les deux depuis longtemps : l’apiculture !

Nous avons donc acheté deux essaims, et Frédéric Ioriol, l’apiculteur super sympa à qui nous avons expliqué notre projet, a gentiment offert à l’association un troisième essaim ! Nous le remercions chaleureusement encore une fois !!

Ce sont donc trois ruches WARRE qui ont été installées sur le terrain du Mouton qui dit Non, et que nous avons apprivoisées petit à petit depuis le printemps dernier. Autodidactes en la matière (comme pour beaucoup de choses…), nous avons souvent eu recours à « l’appel à un ami » lorsque nous avions des interrogations. Ainsi, Frédéric, mais aussi Francis, Maurice et Tony nous ont parfois aidés à résoudre certaines situations, comme par exemple lorsque nous avons trouvé deux minis essaims par terre, dans l’herbe, juste devant nos ruches. Que faire ?? (vous aurez la réponse dans la vidéo un peu après 3′)

C’est une aventure passionnante, parfois stressante, magique et envoutante, mais aussi extrêmement chronophage quand on débute (on ne vous raconte pas les heures passées à observer les abeilles, mais aussi à préparer les ruche, s’en occuper correctement, surtout quand on est débutants comme nous !!)

Nous sommes extrêmement heureux car pour cette première année d’installation des essaims, nous avons pu tout de même récolter quelques cadres de nos ruches (tout en leur laissant assez de réserves pour passer l’hiver) et ainsi réaliser notre première récolte, par pressage des pains de miel.

A noter que nous avons fait le choix de ne pas investir dans un extracteur mais dans un pressoir. La technique est donc différente; le goût du miel ainsi que ses vertus le sont également si l’on en croit les connaisseurs. Il n’est pas nécessaire de désoperculer les rayons de miel, tout est mis directement dans le pressoir et pressé lentement à la main. Une technique plus longue mais qui ne dénature pas le miel et donne du travail aux abeilles cireuses pour le printemps suivant (je vous invite à lire les différents articles que l’on peut trouver sur le net à ce sujet, et notamment celui-ci qui explique très bien les avantages et inconvénients du pressage à froid : https://blog.icko-apiculture.com/le-pressoir-et-le-miel-presse/)

Nous sommes donc extrêmement heureux de débuter cette nouvelle aventure, car en plus de pouvoir déguster un miel délicieux, nous contribuons à la sauvegarde des abeilles si précieuses pour la survie de notre espèce, et elles nous sont d’une grande aide pour la pollinisation de notre potager et verger !

Montage d’une serre au potager

Au printemps dernier, nous avons eu l’opportunité de réaliser une vidéo de montage, ainsi qu’une vidéo de présentation pour une super serre tunnel pour notre potager. Il s’agit d’une serre RICHEL, de fabrication française, distribuée par MVIndustrie.


Voici les liens pour les deux vidéos réalisées :


Grâce à cette super serre, nous aurons pu sauver une petite partie de notre récolte de tomates, car, comme dans beaucoup de potagers cette année, tous nos pieds de tomates plantés en extérieur ont été atteints par le mildiou…

Le Mouton qui dit NON voulait remercier MVIndustrie pour leur confiance, ainsi que notre ami David, de l’Association La Jarre Ecocitoyenne, basée à Rochefort Du Gard (https://www.lajarre.fr), grâce à qui nous avons eu l’opportunité de réaliser ces vidéos !

David Zicola président de l’Association La Jarre

Et bien sûr, en cadeau, la vidéo LMQDN (beaucoup moins sérieuse que les « officielles »)

À bientôt les p’tits Moutons !!! 😘

Nos Wonder Woofers !

Le temps d’une petite pause vacances bien méritée, nous accueillons au Mouton qui dit NON, Lucie et Renaud qui viennent s’occuper, entre deux visites de la région, du potager et des animaux. Un bon bol d’air à la campagne, mais aussi pas mal de travail… On les remercie énormément :-)

Derniers petits travaux en commun avant de partir :

Plantation de sauges diverses dans l’allée fleurie pour les filles, tutorage des plants de tomates au potager pour les garçons !

Lucie a aussi pu profiter d’un « enveloppement cocooning » suite au second module de la formation en sono-thérapie qu’a suivi Séverine début Juillet. Un réel bonheur que d’avoir pu donner ce massage sonore sur le terrain du Mouton qui dit NON !!

Potager début Juillet 2021

Le temps nous manque !!!

Entre notre travail à tous les deux, les filles et la maison, et bien sûr ce qu’il y a à faire sur le terrain du Mouton qui dit NON, nous n’avons pas eu beaucoup de temps libre depuis le début du printemps : semis, montage de la serre, travaux divers, mise en place de nouvelles buttes de culture, installation des ruches, plantations au potager et de fleurs pour nos demoiselles, entretien du terrain, etc… Pas le temps de s’ennuyer !! 😉

Nous sommes donc très en retard dans les vidéos (plein de rushs en stock mais pas eu le temps de faire les montages) et n’avons pas été très présents sur le site ni sur FB pour vous donner des nouvelles. 😕

️ ❄ Le froid et les gelées tardives nous ont retardé dans les plantations, certains semis ont beaucoup souffert, les derniers ont seulement été mis en terre ce week-end !! Tous nos arbres fruitiers déjà grands ont gelé, pas de fruits pour cette année… Le sureau et le plaqueminier plantés cet hiver n’ont pas repris (les autres se portent à merveille par contre 😅)

  🐥🐔 Nous avons une invasion de poux au poulailler (prolifération pendant les quelques jours de canicule), donc obligation de construire rapidement un « poulailler de secours » pour héberger nos poulettes le temps de « purger » le poulailler principal…
Nous avons également perdu quelques poussins, notamment ceux de la race la plus fragile (les cream legger). Il nous reste tout de même 7 poussins (beaucoup de Marans) qui ressemblent déjà à des mini-poulettes (pas de sexage encore, surprise à venir !)

Mais malgré tout, lorsque l’on voit le résultat, on ne regrette pas le temps passé et les petites déconvenues ! Nous avons eu la chance de passer outre les violents orages du mois de mai, et entre les pluies abondantes et régulières, et la chaleur, cela explose au potager !!

  🍅🥔🌸🌾Nous avons déjà récolté quantité de courgettes, des pommes de terre nouvelles (celles oubliées l’an passé et qui ont repoussé spontanément, mais qui commençaient à prendre trop de place dans les planches de culture). Les tomates commencent à se former, ou sont en fleurs, les buttes de pommes de terre sont foisonnantes, les premiers semis mis en terre se portent très bien. L’allée fleurie commence à être superbe 🤩

🐝 Quant à nos amies les abeilles, elles se plaisent sur le terrain ! Déjà 3 éléments et des ruches en parfaite santé. Nous avons déjà pu déguster un peu de miel 🍯 un régal !!!!

Voilà donc un petit bilan de ce début d’été au Mouton qui dit NON 🐑

À bientôt !!!! 🤗

Les nouveautés de ce printemps 2021 !

Nous n’avons pas été très présents sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines, mais on a une bonne raison à cela… Pas mal de choses ont bougé au Mouton qui dit NON !!!
La preuve en images ! …

Tout d’abord, nous avons un nouvel allié pour le potager : une super serre dont on vous parlera plus longuement dans une prochaine vidéo ! A l’intérieur, des tomates, courgettes, melons, concombres, salades, basilic, poivrons, piments et aubergines profitent déjà bien.
A ses côtés, de nouvelles buttes de cultures qui vont accueillir (dès ce week-end-end puisqu’enfin les températures deviennent plus clémentes), des tomates, haricots verts, milpa (maïs, courgettes et haricots grimpants), courges diverses…

Nous avons également créé de nouvelles buttes pour les pommes de terre, toujours en mode « lasagne » (alternance de couches carbonées et azotées, et buttage uniquement à l’herbe de tonte). Elles ont été plantées il y a environ un mois, et elles se portent merveilleusement bien !

En parlant de buttes de pommes de terre, celles en place l’an passé ont composté tout l’hiver, nous y avons fait un apport en fumier de cheval (merci notre voisin et ami Dédé !), et elles sont devenues des buttes de cultures (tomates, oignons, haricots verts, courges, etc…) à côté des figuiers (qui ont subi un gel tardif et ont du mal à repartir), rhubarbe, artichauts et topinambours.

Très important aussi, les semences se multiplient ! Tous les ans, nous laissons monter en graines certaines variétés afin de pouvoir récupérer de nouvelles semences pour les années à venir… (ici rhubarbe et betteraves rouges et chioggas). L’an dernier, c’était surtout poireaux et choux, en plus des tomates bien entendu…

Toujours dans un soucis de multiplication des ressources, nous avons mis plusieurs arbres et arbustes en bouturage et cela a bien fonctionné : saule, arbre à papillon, vigne, sauge, etc…

De quoi habiller le terrain du Mouton qui dit NON !!

Les premiers fruits et légumes sont prêts à être dégustés :

Salade à couper

Fraises

Les fèves plantées au début du printemps (pour ceux qui se souviennent de la vidéo…) se portent très bien, les fleurs sont magnifiques et, croisons les doigts, elles ne sont pas trop attaquées par les pucerons… Il semblerait d’ailleurs à ce propos que le système de résilience se développe peu à peu. Les coccinelles font leur job, et nous laissons une partie du jardin en « jachère » car il contient des « mauvaises herbes » qu’affectionnent les fourmis et donc les pucerons. Ils s’attaquent ainsi moins aux plantations !

Un peu plus tôt dans la saison, nous avions fait de la CRAMAILLOTTE (gelée de fleurs de pissenlits). C’est super bon, mais que c’est long à préparer… (les filles et mamie Mouton Josy s’en souviennent encore ! hi hi hi !!)

Du côté des animaux, nous avons de nouveaux pensionnaires ! Trois poules se sont mises à couver et nous avons donc 5 poussins qui sont nés naturellement et qui sont avec leurs mères. Les mères ayant abandonné les oeufs restant, nous les avons placés en couveuse, et trois autres petits sont nés (dont un ce soir, il est encore au chaud !). Ces derniers sont donc dans la maison, sous lampe chauffante les premiers jours.

En parlant de nouveaux pensionnaires, nous avons également accueilli de jolies demoiselles à ailes ! Trois ruches Warré sont désormais nos alliées pour la pollinisation des cultures sur le terrain et aux alentours. A suivre également bientôt dans une vidéo…

L’animal suivant que nous avons accueilli demandera beaucoup moins de travail que les autres : il s’agit de la nouvelle mascotte du Mouton qui dit NON !!! (je parle bien de l’animal en bois et non de celui qui est poilu à ses côtés !! MDRRR)

Il accueillera les visiteurs à l’entrée du terrain, veillera sur l’espace ZEN en cours de finition dans la « chabane » (ou borie).
(Vidéo à suivre également sur la transformation de cet espace dédié à la Zen’attitude !!)

Le long du chemin à l’intérieur du terrain, nous avons aussi créé cette année une « allée fleurie » (pour régaler nos yeux et nos petites demoiselles les abeilles). Certaines plantes vivaces ont été plantées, d’autres semées. Nous sommes impatients de voir toutes ces belles fleurs sortir de terre !
Nous avons réservé une zone de cette allée à la culture de la moutarde afin à la fois d’apporter du pollen pour les abeilles, mais aussi pour fabriquer notre propre moutarde maison, car cela ne parait pas si compliqué que ça ! Affaire à suivre…

Toujours en parlant de fleurs, nous avons aussi débuté la création du mandala du « jardin des simples » (enfin, demi-mandala pour être exact). Ce jardin sera dans le futur composé de plantes aromatiques et médicinales.

Dans le but d’animer des journées autour du bien-être et de l’harmonie, Séverine a débuté une formation de sonothérapeuthe et pourra animer dès cet été des massages sonores aux bols tibétains dans l’espace Zen, et plus tard, des voyages musicaux et méditations sonores.

Et puis bien sûr, le terrain se prépare à l’arrivée des beaux jours : on a ressorti salons de jardin et hamacs, la tente saharienne a trouvé sa place pour accueillir les copains de passage, les orchidées sauvages sont de retour dans les zones non fauchées pour préserver la biodiversité… Bref, le soleil et les températures plus clémentes peuvent arriver, nous sommes prêts !!!

Allez, à très bientôt les amis !!!!

Taille des truffiers

Petite coupe de printemps pour les arbres de notre Truffière ! (après une période de 8-9 ans sans entretien, ils en avaient bien besoin…)

L’ail des ours, un merveilleux cadeau de la Nature !

L’ail des ours, ou ail sauvage est une plante médicinale connue depuis bien longtemps par les botanistes, herboristes et médecins pour ses vertus thérapeutiques. Elle est également utilisée en cuisine en raison de ses qualités gustatives. Son nom provient du fait qu’il s’agirait de l’une des plantes que mangent les ours après leur hibernation.

Pour ce qui est de l’usage médicinal, l’ail est largement connu pour ses propriétés antibactériennesantibiotiques et éventuellement antivirales. Il contient des vitamines A et C, du calcium, du fer, du phosphore, du sodium et du cuivre.
Des études ont également montré qu’il peut contribuer à réduire la pression artérielle, réduisant ainsi le risque d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque, ainsi que le cholestérol sanguin.

De plus, l’ail des ours a des vertus dépuratives excellentes en raison de ses effets diaphorétiques (il provoque la transpiration), diurétiques (il augmente la quantité d’urines produites et soulage les reins) et expectorantes (il améliore la respiration en fluidifiant les muqueuses des bronches). En somme l’ail des ours est une plante détox par excellence !

(Source : https://www.herbonata.fr/conseil-les-multiples-bienfaits-de-l-ail-des-ours-146.htm)

COMMENT CUISINER L’AIL DES OURS ?
LA RECETTE DU PESTO !!!!

1. Rincer à l’eau vinaigrée l’ail des ours, puis l’égoutter

2. Poêler des pignons de pins et les mixer

3. Rajouter les feuilles d’ail des ours et mixer (répéter l’opération plusieurs fois)

4. Ajouter de l’huile d’olive jusqu’à obtention de la consistance désirée, ainsi que du parmesan

5. Mettre en pot (un entonnoir pour confitures est très pratique pour cette étape)

6. Déguster !! (NB : le pesto d’ail des ours se conserve très bien au congélateur et vous permet de profiter de ses bienfaits tout au long de l’année !)



Où suis-je, que fais-je ?







Un panier, une rivière, une forêt, de la verdure…
(sans oublier du soleil, des oiseaux qui chantent et des fleurs !)

Mais que suis-je en train de cueillir ??

A vos commentaires !

Bâche citerne d’eau

De l’eau sur le Causse ? Non ?!!
L’eau de pluie, si précieuse pour la Vie, animale comme végétale… 💦
Dans un soucis d’autonomie, il nous fallait installer de quoi récupérer cette eau, vu que sur le Causse, l’eau est très très rare !!!
💧 WELCOME la bâche citerne de 15 000 litres 💧
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